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Ma définition de la violence


Le contraire de la violence, c'est le feu d'artifice de la vie, de la bienveillance, de l'empathie

Au 21ème siècle, notre société dit ne plus supporter la violence, elle ne lui reconnait aucune légitimité ni aucun sens; paradoxalement, elle ne propose pas d'outils qui permettraient d'éradiquer cette violence, quelle qu'en soit l'origine, qu'elles soient politiques, symboliques, sociales, économiques et/ou interpersonnelles. Elle est créatrice de violences.

Les violences faites aux femmes, au niveau mondial, ne sont pas le résultat de comportements individuels isolés mais reflètent des structures et normes sociales profondément inégales. Les violences faites aux femmes sont universelles mais chaque société, en fonction de sa culture, de son histoire, de ses traditions, va permettre -ou pas- tel type de violence. C'est pourquoi, bien que je sois anthropologue, je manipule le concept de culture avec prudence.

Le concept "tradition" quant à lui, légitime certaines formes de violences.

Ce sont les mentalités qu'il nous faut changer. Ces changements doivent accompagner les textes de loi et seule l'éducation permettra ce changement. Chacun, chacune doit intégrer l'idée que rien ne justifie la violence -ni un discours politique, ni la religion, ni les traditions, ni les coutumes, ni la colère, ni l'alcool, ni son mal être-. Le milieu familial peut être source de violences, en même temps que créateur et transmetteur, sans le savoir, sans le vouloir.

Nous réagissons toutes et tous différemment à la violence. Elle est avant tout un problème sociétal et politique. La société comme un tout doit en prendre conscience afin de pouvoir l'éradiquer.

Ma définition de la violence est simple: tout acte qui touche à l'intégralité de la personne, sans que celle-ci ait donné son accord.

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