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La honte de Mazan

Mazan, village inconnu jusqu’à « l’affaire des viols » de Mazan. Les informations se succèdent, plus violentes les unes que les autres, ubuesques, provoquant le dégoût, la nausée.

Qu’est ce qui peut amener un homme, un époux, à organiser des viols sur son épouse inconsciente ?

Qu’est ce qui peut amener des hommes à participer à ces macabres participations ?

Qu’est ce qui peut amener des hommes qui ont refusé d’y participer à ne pas les dénoncer ?

 

Cette situation nous explose à la figure et montre tout d’abord qu’un violeur appartient à toutes les couches de la société, qu’il peut être un collègue de travail, un voisin, un cousin, un ami… Nous avons franchi toutes les limites ; le violeur n’est pas forcément le « monstre » tel qu’on l’imaginait il y a une vingtaine d’années, rencontré au coin d’une rue à 2 heures du matin. Même s’il existe lui aussi.

 

Ce procès interroge aussi sur la soumission chimique, l’usage du GHB (la drogue du violeur) et pose bien évidemment la question du consentement et des abus sur le corps des femmes.

 

Ce procès historique qui a des répercussions à l’international montre enfin que pour certains hommes, le corps des femmes leur appartient, que ce qu’ils ne peuvent obtenir, ils le prennent, ils se servent. Notre société subit toujours cette domination masculine, que nous peinons à déconstruire.

 

Je n’ai pas de mots.

 

Soutien inconditionnel à Gisèle et à toutes les femmes qui subissent des viols dans le monde.


Octobre 2024

 



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