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Hommes politiques et violences contre les femmes



Adrien Quatennes a été condamné à quatre mois de prison avec sursis le 13 décembre 2022, pour violences conjugales. Suspendu de La France Insoumise pour une durée de quatre mois, jusqu’au 13 avril 2023.


Pourtant il s’est présenté à l’Assemblée Nationale, le 11 janvier, où il siège désormais comme député non-inscrit, en dépit de sa condamnation.


Aussi, la question est la suivante :

Peut-on être député, donc voter des lois quand on est violent avec sa femme ? (ou encore ministre, maire, président d’association quand on se doit d’être irréprochable ?

Peut-on tenir un discours de lutte contre les violences conjugales et manifester le contraire par des actes tels que celui-ci ?


Le gouvernement et les divers partis politiques disent s’engager contre les violences faites aux femmes mais les messages concrets, les postures, l’absence de formation des professionnels montrent clairement leur désintérêt.


Combien de femmes et d’enfants vont encore subir des violences intra-familiales ? Quand accepterons nous d’appréhender cette problématique comme une épidémie à l’échelle mondiale ?


Des solutions existent, préventives, éducatives, auprès des enfants, des adolescente.es. L’accompagnement d’adultes, auteurs de violence qui sont déjà passés à l’acte ainsi que la mise en place du soutien aux victimes représentent des solutions qui ont déjà fait leurs preuves.


Surtout, les violences faites aux femmes et aux enfants sont des marqueurs qui vont de pair avec une situation de violence sociale comme celle que nous vivons depuis les années 2020. Crise sanitaire, chômage, baisse du pouvoir d’achat, mal-être, dérèglement climatique. Morosité et violences ne cessent d’augmenter.


Au moins cessez de vous ridiculiser avec des phrases du genre : « c’est un type bien »… « il est brillant »… « Je l’ai juste poussée »… « On s’est parlé entre hommes », parce que Messieurs, il est là le problème, vous ne comprendrez jamais ce que vivent 50 % des femmes dans le monde, partir dans la nuit à 5 heures du matin pour travailler, en priant pour ne pas être violée sur le chemin puis ne pas être volée dans les transports.


Ça ne vous dit rien puisqu’il s’agit de femmes pauvres, que personne ne protège ; des femmes qui ne porteront pas plainte parce qu’elles ont peur d’être moquées au poste de police, voire encore abusées. Des femmes en souffrance, ignorées, niées, parce qu’elles sont femmes.


Pourtant, la paix commencera par la paix entre les femmes et les hommes. Et par la paix avec soi.



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