Quelle direction pour l'humanité?
Nous assistons, depuis le 25 mai 2020, jour où George Floyd a péri, en direct, asphyxié sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis à une flambée de révolte et de violence de la part d'hommes et de femmes, blancs et noirs pour demander la fin des injustices, la fin des ségrégations, la fin des discriminations.
Partout, aux Etats Unis, en Europe, les revendications, les manifestations explosent.
La mémoire collective semble ne pas vouloir laisser de trêve. Comment, pourquoi des êtres humains peuvent ils décider un jour que d'autres êtres humains leur sont inférieurs et seront leurs esclaves. Comment au cours des siècles, cette vision peut elle perdurer ?
Le maître et l'esclave, visions des Etats Unis et ses champs de coton ou du Brésil et ses plantations de canne à sucre.
Pourquoi, à aucun moment, cette relation asymétrique, injuste et injustifiable n'a pas été remise en question "pour de vrai"?
Lundi 15 juin, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a donné son feu vert à un débat urgent sur le racisme et la violence policière, débat demandé par les pays africains.
L'humanité n'a pas ou ne devrait pas avoir de couleur. L'humanité est une. Que lui réservons nous? Quels choix de civilisation alors que le monde est ébranlé par une pandémie contre laquelle il ne parvient pas à faire face? Quelle posture adopterons nous alors que nous devons nous unir et faire front à la série de difficultés qui nous attendent dans les semaines et les mois, voire les années, à venir.
Black lives matter, yes.